Arrivée en août 2024, Stéphanie Harvier, chargée de mécénat, revient pour nous sur son parcours et ses ambitions pour le fonds Aliénor. Rencontre.
Quels sont votre formation et votre parcours professionnel ?
J’ai étudié la communication d’entreprise à l’université de Poitiers. Je me suis ensuite spécialisée en ingénierie de projets culturels à l’université de Nice Sophia-Antipolis. Puis la vie professionnelle m’a amenée à Paris.
J’ai travaillé plus de quinze ans dans le secteur culturel, d’abord à la Grande Halle de la Villette au service des partenariats média, puis comme chargée de mission à la Maison des cultures du Monde pour un programme international du ministère de la Culture.
J’ai ensuite eu l’opportunité de rejoindre la fondation pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer, basée à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), où j’étais responsable des évènements. Cela a été mon premier contact avec le domaine de la recherche médicale et c’est aussi lors de cette mission que j’ai découvert le mécénat. J’ai décidé de poursuivre dans ce domaine ! Durant six ans, j’ai été responsable de la programmation et des contenus à l’association française des fundraisers (AFF) qui fédère et forme les professionnels de l’intérêt général sur la collecte de fonds et le mécénat.
J’ai ensuite travaillé au sein du bureau parisien d’une agence de marketing philanthropique canadienne pour accompagner les associations et fondations dans leurs stratégies de développement.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers le fonds Aliénor et ce poste en particulier ?
Après avoir exercé dans l’accompagnement des organisations, j’avais très envie d’être au plus près des projets et pour une cause qui me touche particulièrement : la santé publique et la recherche médicale.
Le fonds Aliénor porte des projets d’excellence, de recherche médicale comme paramédicale, avec des professionnels experts et très engagés.
Les enjeux de développement des ressources sont importants pour la recherche et la santé de demain. Je suis particulièrement enthousiaste de travailler au sein d’une structure en pleine évolution et participer à la dynamique lancée par le fonds Aliénor depuis sa création pour développer la générosité et le mécénat afin de soutenir les chercheurs du CHU de Poitiers.
Qu’espérez-vous apporter au fonds Aliénor ?
Avant tout, j’espère apporter ma curiosité, toute mon énergie et mon envie de participer à cette belle aventure qu’est le fonds Aliénor !
En m’appuyant sur mes expériences qui m’ont permis d’appréhender les différents aspects de collecte de fonds, du fundraising, et de la philanthropie, j’aimerais contribuer à la structuration et au développement du fonds.
Je souhaite développer une stratégie structurée de mécénat auprès des entreprises, pour renforcer les liens avec les mécènes existants, attirer de nouveaux donateurs, et déployer des campagnes d’appel à la générosité des particuliers.
Le fonds Aliénor est également un levier formidable pour créer des synergies et mobiliser les équipes et les partenaires autour de projets innovants.
Cela fait maintenant deux mois que vous êtes au CHU de Poitiers et au fonds Aliénor. Quelles sont vos premières impressions ?
Depuis mon arrivée, j’ai été frappée par la chaleur de l’accueil réservé par les équipes du CHU. Malgré leurs agendas chargés, elles ont pris le temps de me présenter tous les rouages de l’établissement, me faisant ainsi découvrir l’envers du décor d’un hôpital et la diversité des métiers qui y cohabitent.
J’ai rapidement constaté que le fonds Aliénor avait déjà posé de solides fondations. Grâce à un réseau de mécènes fidèles et à la générosité de donateurs particuliers, il jouit d’une reconnaissance solide au sein du territoire. Cette première étape a permis d’ancrer le fonds Aliénor dans le paysage local et de lui conférer une identité forte.
Ces dernières semaines, la période de mobilisation pour Octobre Rose, m’a permis d’observer la générosité du public et l’engagement des acteurs locaux. Ces initiatives spontanées au profit du fonds Aliénor témoignent de la confiance que les donateurs accordent au fonds, assurés que leurs dons sont directement reversés aux équipes soignantes et aux chercheurs du CHU de Poitiers.
Il est encourageant de constater que, malgré un contexte économique difficile, des particuliers et des entreprises continuent de s’engager aux côtés du fonds Aliénor et de la recherche au CHU. Leur soutien est précieux pour nous permettre de poursuivre nos missions et d’avoir un impact positif sur la recherche.