Créée en 2016 par Marc Salvadori, son président, l’association Cœur de pilote est une association loi 1901. Elle soutient le fonds Aliénor pour la deuxième année consécutive depuis sa création. Lors de la dernière manifestation à laquelle elle a participé les 8 et 9 juillet derniers au circuit du Val-de-Vienne, l’association Cœur de pilote a pu recueillir près de 795 euros de dons au profit du fonds Aliénor.
Pourquoi Cœur de pilote ?
Nous avons créé l’association Cœur de pilote en juin 2016. Je fais partie du monde de la moto depuis de nombreuses années. Je me suis occupé notamment de nombreux teams, de courses et toute l’équipe d’amis motards m’a tout de suite suivi et se donne à 100% dans le projet. J’ai été atteint d’un cancer en 2015 et je me suis retrouvé face aux enfants dans les hôpitaux. Ça m’a touché. Dans le monde de la moto, rien ne se faisait encore pour ces enfants malades, contrairement aux mondes du football, du rugby.
Nous avons donc eu l’idée de créer cette association ayant pour but premier de faire vivre à des enfants malades des courses de l’intérieur. Nous avions envie d’apporter des petits bonheurs à ces enfants. Aujourd’hui, nous comptons près de 125 adhérents, dont une quinzaine très actifs.
Comment avez-vous pris la décision de soutenir le fonds Aliénor ?
Cela s’est fait de manière naturelle. Nous allions sur le circuit du Val-de-Vienne, et notamment lors de la manifestation Sport et collection. Nous nous sommes tournés vers le centre hospitalier le plus proche du circuit, naturellement le centre hospitalier universitaire de Poitiers, puis le fonds Aliénor pour soutenir la recherche en particulier. Toutefois, le but premier de notre association n’est pas de récolter de l’argent, mais de faire venir les enfants sur les courses.
Comment s’est déroulée la manifestation les 8 et 9 juillet dernier au circuit du Val-de-Vienne ?
Tout s’est très bien passé. Nous avons eu de très bons retours, notamment des médias. Nous avons accueilli beaucoup de visiteurs pendant ces deux jours. Le seul bémol reste la difficulté de faire venir les enfants malades sur les circuits, compte tenu de leurs traitements ou leur état de santé. Pour l’année prochaine, nous avons des contacts avec d’autres associations, afin de faire vivre de beaux moments à ces enfants malades.