Une trentaine de chefs d’entreprise du Medef de la Vienne sont venus visiter le Smur et le laboratoire d’analyse en biologie du CHU de Poitiers, jeudi 23 novembre, à l’invitation du fonds Aliénor. L’occasion pour ces entrepreneurs de pouvoir échanger avec les professionnels de l’établissement et de prendre conscience de l’importance de la recherche au CHU. « La sécurité sociale ne finance pas du tout la recherche et l’Etat la finance de moins en moins, il nous faut donc trouver de l’argent ailleurs, a expliqué Jean-Pierre Dewitte, le directeur général du CHU. Les dons collectés par le fonds Aliénor sont un complément essentiel au financement de la recherche, alors n’hésitez pas à motiver votre entreprise sur un des projets qu’il soutient », a-t-il demandé aux entrepreneurs présents.
Le Pr Olivier Mimoz, responsable du service des urgences adultes, Samu 86 et Smur au CHU de Poitiers, a ensuite expliqué le fonctionnement de ces services d’urgence et de leurs équipements, ainsi que la transformation du garage du Smur en lieu de triage des victimes en cas de « plan blanc » Le plan blanc est un dispositif d’urgence dans une situation de crise exceptionnelle qui permet à l’hôpital d’accueillir et de prendre en charge un nombre importants de victimes.
« Dans la Vienne, nous avons la chance d’avoir un des plus beaux services d’urgences de France, a-t-il souligné. Nous gérons 130 000 appels par an grâce à nos médecins (52 équivalents temps plein), à nos paramédicaux (plus de 200), à notre hélicoptère qui vole maintenant 24h/24h, et grâce à nos nouveaux véhicules de Smur mieux identifiés grâce à leur couleur jaune. » Michel Sorel, directeur technique des laboratoires, a ensuite conduit la délégation à découvrir les laboratoires du CHU, qui traitent 5 millions de résultats par an grâce à un système de prescriptions connectées très performant. Tous sont repartis ravis de cette découverte. « C’est intéressant de savoir comment cela fonctionne, de comprendre les organisations et le travail structuré qu’il a derrière des services aussi importants, relève Vahé Boyadjian, co-directeur général de Motillon Assurances. C’est aussi rassurant de voir que ce type d’établissement n’est pas fermé au public. »