Didier Moreau, quel a été votre parcours professionnel ?
Je suis un ancien de l’Université de Poitiers formé de manière originale à une double culture, celle des sciences exactes et celle de la théorie économique. Une pluridisciplinarité qui m’a beaucoup servi lors de mes divers fonctions et postes. Après un passage dans une banque, j’ai occupé un poste de cadre territorial à la ville de Poitiers aux finances, puis un poste de responsable des affaires économiques, avant de prendre la direction de l’Espace Mendès France. Ce parcours a été beaucoup enrichi par une expérience d’élu local mais également à la présidence de plusieurs associations nationales.
Vous êtes directeur général de l’Espace Mendès France à Poitiers et administrateur du fonds Aliénor depuis sa création. Que représente le fonds Aliénor pour l’Espace Mendès France ?
Deux choses essentielles et motrices pour l’Espace Mendès France, qui reçoit chaque année plus de 170 000 personnes désormais. Tout d’abord le pôle info-santé, initié voici près de 30 ans avec le CHU de Poitiers avec succès, puis la promotion de la recherche et de ses résultats auprès de nos concitoyens. La période actuelle prouve plus que jamais que l’information et l’échange sont deux facteurs vitaux d’un bon équilibre de nos sociétés et d’un besoin de tous. La santé, plus qu’aucun autre secteur, doit être éclairée largement, ce travail faisant reculer les craintes et les peurs.
Quel est l’engagement de l’Espace Mendès France auprès du fonds Aliénor ?
Nous contribuons le plus possible à sa reconnaissance et à sa promotion auprès du public, le plus largement possible. Il reste encre beaucoup à faire mais ce fonds est jeune et son parcours récent.
Comment est né votre attachement pour ce fonds qui soutient la recherche en soins et l’innovation médicale au CHU de Poitiers ?
La complicité presque historique entre le CHU de Poitiers et l’Espace Mendès France est liée au fait que nous partageons le même engagement et les mêmes valeurs. L’attention et le soin portés aux patients sont intangibles, a fortiori car ils s’inscrivent dans un service public dont on voit toute la qualité et l’importance en ce moment. C’était vrai avant, ce devra l’être après. Dans cet esprit le fonds Aliénor est un peu comme un phare ou une balise qui nous indiquent la voie à suivre en la matière. Mais j’ajouterai aussi les liens personnels entretenu depuis longtemps avec les membres de la communauté de santé du CHU, toutes fonctions confondues, et l’équipe de l’Espace Mendès France, passionnée par le besoin de partager. A titre personnel, j’ai toujours beaucoup de plaisir à côtoyer les équipes pour lesquelles j’ai un immense respect.
Que pensez-vous des projets de recherche soutenus par le fonds Aliénor ?
Les débats sur ces projets sont toujours riches et sources de nombreuses avancées. Ils sont avant tout l’œuvre de praticiens et chercheurs passionnés qui s’inscrivent dans une longue lignée de pionniers et d’innovateurs. En cela ils sont uniques. On voit bien comment l’expérience se met au service du perfectionnement et dans la volonté de faire avancer et progresser le service apporté aux soins et aux relations avec les patients. Pas toujours simple de choisir….
Que souhaitez-vous apporter au fonds Aliénor à travers votre engagement à ses côtés ?
J’estime sincèrement que le fonds Aliénor peut devenir un outil structurant pour l’avenir de notre région. Car ce qui s’y fait, s’y prépare, s’y discute, intéresse au plus haut point nos concitoyens. Son originalité tient à son ancrage territorial, tout en gardant une vision universelle des besoins à couvrir. Nous devons aller plus loin dans son développement. Je m’y attacherai dans les temps à venir avec l’aide et l’appui des nombreux réseaux qui contribuent aux actions de l’Espace Mendès France.