Pierre Goubault est le président du Poitiers social club, une association qu’il a créée il y a trois ans avec Jean-René Auzanneau. Elle a pour but de proposer ou de soutenir des actions qui se déroulent sur le territoire de Poitiers dans les domaines de la solidarité, de l’économie, du sport… Le club, qui soutient notamment l’association Un hôpital pour les enfants, a décidé de renforcer son aide au monde médical en s’engageant au côté du fonds Aliénor.
Comment avez-vous pris la décision de soutenir le fonds Aliénor ?
Deux fois par an, chacun des 22 adhérents peut présenter aux autres membres du club un projet ou une idée qui lui tient à cœur. Le projet qui recueille le plus de suffrage à l’issue d’un vote est ensuite soutenu par le club. A cette occasion, Pr Pierre Corbi, chef du pôle cœur-poumons-vasculaire du CHU de Poitiers, et le Dr Hamid Hamcha, chirurgien orthopédiste au CHU de Poitiers, tous deux membres du Poitiers social club, ont présenté le fonds Aliénor. Comme la majorité des membres ont été séduits par cette initiative, nous avons décidé de la soutenir.
Comment se concrétise votre soutien ?
Nous n’avons pas vocation à être une banque, même si la levée de fonds fait évidemment partie des actions possibles, elles ne doivent pas se cantonner à ça. Nous avons donc acté une collaboration sur le long terme avec le fonds Aliénor. Plusieurs actions seront donc proposées tout au long de l’année. Nous avons notamment déjà participé aux soirées organisées au Futuroscope par Les yeux grands fermés et au dîner de gala qui s’est déroulé au CHU en novembre dernier.
Vous avez également visité une partie du CHU ?
Le Pr Corbi nous a permis de visiter le centre cardio-vasculaire. Cette visite faisait aussi partie de cette collaboration sur le long terme. Elle a permis à tous les membres du Poitiers social club et à leurs familles, invitées également, de se sentir investit dans ce projet. Tout le monde a été très impressionné par les infrastructures et a adoré cette visite.
Parmi les projets portés par le fonds Aliénor, y a-t-il un qui vous touche plus que les autres ?
Non, tous les projets nous touchent. C’est cette initiative de recherche locale dans sa globalité qui nous plait vraiment. Nous avons déjà été sollicités par d’autres fonds de recherche, mais ce qui nous séduit dans le fonds Aliénor, c’est la dimension locale. L’idée d’intégrer des chefs d’entreprises et des acteurs du tissu économique à la recherche médicale locale nous a plu. Nous n’avons découvert les projets portés par le fonds Aliénor qu’après nous être engagés avec lui.