Michel Fernandez-Lopez est un homme très occupé, « peut-être un peu trop » dirait son épouse, mais fier d’être nouvel administrateur du fonds Aliénor, une nouvelle casquette parmi tant d’autres.
Ce retraité de 65 ans originaire des Sables d’Olonne, marié, 3 grands garçons, 5 petits enfants, a fait sa carrière professionnelle chez Thalès à Châtellerault en tant que responsable sûreté, après avoir commencé « en bas de l’échelle » comme il le dit.
Une fois l’heure de la retraite arrivée, ce jeune retraité actif, souffrant de diabète a décidé de s’inscrire à l’association des diabétiques de la Vienne. De fil en aiguille, il est rentré au conseil d’administration et, depuis novembre 2021, en est devenu le président.
Dans ce cadre, il coordonne de nombreuses actions, en lien notamment avec d’autres associations comme « Croquons la vie », association de familles de jeunes diabétiques de type 1 et organise également des ateliers d’écoute. Dans ce cadre, il va pouvoir collaborer prochainement avec la Villa Santé.
Mais ses missions ne s’arrêtent pas là !
Bénévole chez Malakoff Humanis, il est visiteur à domicile et s’occupe de deux personnes âgées, des jumeaux de 92 ans, qu’il visite très régulièrement.
Depuis sa signature en juin 2021, il est devenu administrateur à la CPTS du Pays châtelleraudais (communauté professionnelle territoriale de santé).
Représentant des usagers du CH de Châtellerault et de Loudun, il est donc naturellement entré au conseil de surveillance du CHU de Poitiers, et il est, à ce titre, membre de droit du conseil d’administration du fonds Aliénor.
Malgré sa toute jeune expérience au sein du fonds de dotation, il dit se sentir impliqué dans la recherche de nouveaux mécènes, notamment dans le paysage économique et industriel châtelleraudais où il a maintenu des liens assez forts.
« La démarche de soutien et d’aide aux jeunes chercheurs est fondamentale. Le monde médical est en souffrance, ce fonds est un moyen de les soutenir, de leur trouver une motivation supplémentaire, de leur prouver que des mécènes sont prêts à investir, selon leurs moyens et leurs possibilités, et leur montrer leur soutien », maintient Michel FERNANDEZ-LOPEZ .
Il attend désormais que des projets émanant de Châtellerault et/ou Loudun soient soutenus par le fonds de dotation… affaire à suivre ?