Le mois de décembre rime généralement avec Noël et les cadeaux qui entourent cette fête de fin d’année. Et bien au mois de décembre 1945, alors que la planète entière vient de mettre fin à l’un des plus terribles conflits mondiaux, un homme reçoit un beau cadeau, il se voit attribuer le Prix Nobel de Physiologie ou Médecine avec deux de ses confrères le britannique Ernst Boris Chain et l’australien Howard Florey. L’homme en question se nomme Alexander Fleming.
En fait, à dire vrai, ces trois scientifiques viennent de faire l’un des plus beau cadeau au Monde, en nous offrant la Pénicilline !
L’histoire d’Alexander Fleming commence le 6 août 1881 dans une ferme de Lochfield, en Ecosse. Alexander est le 7ème de huit enfants. Tous les matins, il quitte la ferme familiale avec deux pommes de terre chaudes dans les poches. Non seulement elles le réchauffent pendant le trajet, mais en plus en arrivant à l’école il les avale pour se caler l’estomac. Vers l’âge de 15 ans il rejoint ses frères à Londres, il décroche un emploi de bureau et à 20 ans il se lance dans des études de médecine. Etudiant très brillant, il rafle tous les diplômes et toutes les médailles. Il rédige une thèse sur les infections microbiennes et les moyens de les combattre. Fleming choisit la bactériologie comme spécialité. Il faut avouer qu’il n’a pas beaucoup de moyens pour mener à bien ses recherches. En septembre 1928, Alexander Fleming rentre de vacances, il remarque avec curiosité qu’une moisissure bleue/verte, semblable à celle du fromage de Roquefort s’est développée dans l’une des « boîtes de Pétri » où il « cultive » des staphylocoques dorés. « Tient, c’est drôle », se dit-il.
Mais en y regardant de plus près, Fleming s’aperçoit que ces drôles de champignons ont littéralement détruit les bactéries qui les entourent…
Fleming vient d’entrer dans la Légende, sa découverte va se transformer en cadeau de Nobel !
Frédérick Gersal