Frédérick Gersal est journaliste et raconteur d’histoires. Connu pour ses chroniques sur Radio France, on le voit aussi très souvent dans l’émission télévisée Télématin pour y évoquer un personnage ou un événement historique, à l’occasion d’un anniversaire, d’une exposition ou d’une manifestation culturelle.
Frédérick Gersal est le parrain du fonds Aliénor. Il est l’ambassadeur du fonds lors des manifestations organisées à destination du grand public et des mécènes, du personnel, à commencer par la nuit des chercheurs le 27 septembre dernier au CHU. Il marque ainsi son soutien à la recherche en santé et à l’innovation médicale au CHU de Poitiers.
Comment avez-vous été amené à soutenir le fonds Aliénor ?
J’ai été contacté par Stéphan Maret, le trésorier du fonds Aliénor, et nous avons longuement discuté, notamment de ce que je pense de ce genre d’actions. Je vous avoue que j’ai été très touché par cette démarche. Il s’agit d’une grande responsabilité que d’être le parrain du fonds Aliénor. Au fur et à mesure des échanges avec Stéphan Maret, les choses se sont profilées. Il m’a exposé les missions du fonds Aliénor et ses actions, ce que l’on attend du parrainage. Par ailleurs, je me suis documenté sur les projets soutenus. L’idée n’est pas de parler de moi, mais du fonds Aliénor.
Comment considérez-vous votre rôle de parrain du fonds Aliénor ?
Être le parrain du fonds Aliénor est une grande fierté. Mon rôle est de faire connaître et de faire savoir. Je ne suis pas médecin, je ne suis pas chercheur mais je suis fils et petit-fils de médecin, donc j’ai baigné dans cet univers depuis toujours. Je me vois comme un trait d’union entre le grand public et le fonds Aliénor, et si ma notoriété peut aider auprès des mécènes et des donateurs particuliers, c’est un bonus.
Quel regard portez-vous sur les projets soutenus par le fonds Aliénor ?
Je ne me permettrais aucun jugement sur les projets car il s’agit d’un travail colossal. J’ai discuté avec les professeurs, les médecins et les scientifiques de leurs besoins dans leurs travaux. Et vous savez, si les fruits de la recherche arrivent à toucher la vie quotidienne des gens, alors on aura fait beaucoup. Tous ces projets nous concernent à un moment donné dans notre vie.
Parmi ces projets, il y en a-t-il un qui vous touche particulièrement ?
La DMLA, les stents… Et cette maison de la santé publique qui est extraordinaire ! J’ai entendu le professeur Virginie Migeot en parler comme si c’était sa propre maison. Elle n’est pas seulement dédiée aux patients, mais aussi aux médecins, aux chercheurs, aux associations et elle vient comme un toit au-dessus de tout cela.
Quelle histoire imaginez-vous pour le fonds Aliénor ?
Je lui souhaite une longue vie ! Bien se faire comprendre est un vrai pari à chaque fois et, pour cela, il faut être le plus transparent possible, montrer que l’argent n’est pas jeté par les fenêtres. Depuis la création du fonds, il y a eu des évolutions dans les travaux de recherche. Chacun participe à l’effort commun pour le bien de tous : le CHU, les entreprises et le grand public. Le fonds Aliénor est un beau projet, placé sous l’égide d’Aliénor d’Aquitaine, une femme qui s’est battue pour ses contemporains, cela ne pouvait que parler au raconteur d’histoire que je suis.