Le professeur Gérard Mauco est vice-président du conseil de surveillance du CHU de Poitiers délégué à la recherche et, à ce titre, il est administrateur du fonds de dotation Aliénor. Il est spécialiste en biochimie et en biologie moléculaire. En 2003, le Pr Mauco a permis la création de la première unité Inserm à Poitiers, la U927, sur l’ischémie re-perfusion et transplantation rénale.
Quel regard portez-vous sur le fonds de dotation Aliénor ?
Le fonds de dotation Aliénor symbolise la modernisation du fonctionnement du centre hospitalier universitaire de Poitiers en permettant une ouverture sur le public et la société civile. Mon regard est positif car le fonds Aliénor créé du lien avec la société et les particuliers. Je le vois comme un outil de communication pour faire connaître au public et aux mécènes ce que la recherche fait de mieux au CHU de Poitiers. En presque deux ans, nous avons gagné en légitimité scientifique en proposant des projets construits et de grande qualité. Le CHU a, par ailleurs, toute légitimité à définir ses priorités à travers la définition de ses appels à projets.
Que vous inspirent les projets soutenus par le fonds Aliénor ?
Ce sont de bons projets même si certains sont plus ou moins bien compris par le public et les entreprises. Le travail de vulgarisation doit permettre de cerner leur utilité pour les patients. Par exemple, le robot Rosa soigne Parkinson, c’est très simple à comprendre et c’est une innovation qui parle au public. Globalement, les projets sont ouverts à tous les praticiens hospitaliers, médecins et pharmaciens, et à tous les professionnels paramédicaux. Le fonds Aliénor a su laisser une place à la recherche paramédicale et c’est une bonne chose, car la qualité du soin est aussi essentielle pour un CHU.
Comment voyez-vous la suite pour le fonds Aliénor ?
Très bonne. Le fonds Aliénor commence à avoir une bonne visibilité notamment en s’impliquant dans des événements tels que les soirées de gala ou la Nuit européenne des chercheurs. Nous avons aussi des personnalités, à l’instar de Nicolas Leveziel ou de Philippe Rigoard, qui vulgarisent très bien leurs projets. Le bilan est très positif, en tout cas.